De 167,2 km de longueur, la Truyère prend sa source dans la forêt de la Croix-de-Bor, au sein du massif de la Margeride, à 1 450 mètres d’altitude et dans le département de la Lozère sur la commune de La Villedieu. Son cours, d’une direction nord-ouest, était autrefois inféodé au bassin de l’Allier. Désormais, il l’est au profit de celui du Lot. Cette capture est due à l’épanchement de coulées de lave basaltique, provenant du volcan du Plomb du Cantal. Il y a environ 7 millions d’années, elles ont constitué un barrage près de Saint-Flour. A ce point, la Truyère fait un coude en direction du sud-ouest et descend en rapides dans une vallée au relief jeune, pour se jeter dans le Lot en rive droite, à l’aval d’Entraygues-sur-Truyère.
Le cours de la rivière comporte des dénivellations importantes, ce qui a favorisé le développement de l’hydroélectricité : barrage de Grandval, barrage de Sarrans, barrage de Labarthe, ou le barrage de Couesques. Cette activité s’effectue au détriment du biotope naturel et des activités traditionnelles telles la pêche, notamment la pêche à la mouche. Heureusement dans le département de la Lozère, la rivière a gardé son cours sauvage.
Techniques de pèche
La pêche au toc ou appâts naturels
Technique de pêche de loisir d’origine pyrénéenne, la pêche au toc ou pêche de dérive aux appâts naturels vise la plupart des truites farios des rivières de haute et moyenne montagne en utilisant des appâts naturels. Les appâts utilisés varient en fonction de la saison, de l’altitude et de l’état de l’eau. Le matériel est très spécifique mais peut être choisi principalement par rapport à la taille du cours d’eau que l’on souhaite prospecter.
Les appâts se rapprochent des insectes trouvés sur place comme les vers de terre, les teignes, les sauterelles, …